L’ATELIER




Nous sommes une communauté d’architectes. de géographes. d'urbanistes. de paysagistes. de développeurs. de cartographes. de sociologues. de chercheur.e.s.
Nous contribuons à imaginer des futurs désirables et souhaitables des territoires, en fournissant et en faisant naître des idées jusqu’à les rendre opérationnelles !
Révéler les qualités intrinsèques d’un territoire demande de le regarder sous le prisme d’une grande diversité d’approches. Soit, faire appel à toujours plus de savoirs et de compétences pour élargir les échelles de perceptions et ouvrir le champ des possibles des propositions opérationnelles.
Cittànova/Sinopia s’est donc enrichie de collaborateurs aux profils très variés. La multiplicité de ces regards nous permet de développer une culture de projet commune et partagée.
Disposer d’une équipe alliant l’ensemble des compétences requises permet d’enrichir les projets de l’apport de chacun. Aujourd’hui, toute étude passe entre les mains de l’ensemble des collaborateurs. Le principe est de croiser des personnalités différentes de par leur formation, leurs expériences, leur histoire personnelle pour révéler un territoire.
La lecture du territoire et les propositions opérationnelles qui en découlent n’en sont que plus riches et abouties pour la maîtrise d’ouvrage.

Des femmes et des hommes


La diversité des approches et des espaces étudiés, l’ambition de questionner et requestionner, le souci de définir de nouvelles méthodes de travail et de se réinventer caractérisent Cittànova et sont pour moi la garantie de projets réussis et adaptés aux besoins.
Mon sens de l’écoute, ma pédagogie et mon appétence pour l’urbanisme réglementaire sont ma signature. Mon souhait : contribuer à changer l’image des documents de planification, trop souvent perçus comme peu compréhensibles et manquant d’opérationnalité.

Après avoir construit des châteaux de sable et des cabanes, j'ai poursuivi mon parcours vers l'architecture en étudiant à la Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale et d'urbanisme LOCI de Bruxelles.
La recherche d’une approche sensible, multidisciplinaire et multiscalaire m’a conduit à Sinopia. L’opportunité d’expérimenter par le projet, de comprendre les enjeux et contraintes des territoires et des sites. La démarche de s’appuyer sur le déjà là et de trouver des solutions cohérentes avec le contexte et en concertation avec les acteurs locaux, est ce que j’apprécie dans cette structure.
Mon intérêt pour la compréhension des espaces et de leur singularité ainsi que pour la mise en valeur des opportunités qu'ils offrent est ce qui me motive au quotidien.

Après une licence en urbanisme axée sur la multidisciplinarité du métier, c’est dans la Maîtrise que je me suis exprimé. Spécialisé en Études urbaines, où la compréhension de l’instantanéité et du regard du flâneur était au cœur de mes recherches, j’ai pu ouvrir ma vision à la notion de contemplation de l’espace. C’est là que j’ai fait mes premières armes, depuis la correction de copies universitaires et la participation aux recherches doctorales, jusqu’à mon premier rôle au sein d’une agence d’architecture et d’urbanisme engagée dans le devenir de sa communauté et de ses quartiers.
De retour en France, j’ai d’abord exercé dans une agence d’urbanisme rouennaise avant de rencontrer Cittànova. À la croisée des mêmes valeurs, nos deux entités ont deviné en l’autre des propos communs. Ceux voulant que dans l’échange, le partage des savoirs et des expériences, un projet se construit, de lui-même, comme un dessin tracé par les volumes des collines, par les voix des citoyens, par la détermination de leurs élus.


Je me suis donc ensuite spécialisée en Italie, à Milan, où j’ai passé 4 années qui m’ont apporté une manière différente de percevoir, d’analyser et de vivre la ville. De retour au Liban, j’ai travaillé sur des projets d’aménagement de villes du golf arabes, désertiques, avec des attentes culturelles différentes avec des problématiques liées à leur emplacement géographique et climatiques.
Cependant, mon intérêt pour l’aménagement participatif, l’importance des espaces publics, la prise en compte de l’échelle humaine, et le fait de jouer un rôle dans l’évolution vers des villes plus saines et vivable, m’ont une fois de plus poussé vers le contexte des villes européennes et une structure telle que Sinopia où tout cela est possible.
Je pense que toutes mes expériences acquises dans ces différents contextes, culturels, urbains, méthodologie de travail, constituent un atout que je peux mettre à disposition à l’élaboration des études et des projets de territoire chez Sinopia.


Très rapidement, même si la théorie me fascine, le besoin d’aller visiter me démange et me voilà partie en exploration… Espagne, Pérou… puis j’enchaine sur des études de tourisme et me lance dans la vie professionnelle comme forfaitiste chez un réceptif russe où je crée des voyages sur mesure dans les pays de l’ex Union Soviétique.
Découvrir les personnes, comprendre les fonctionnements, créer des moyens de se rencontrer entre humains et mettre du lien, voilà ce qui me motive !
Occuper le poste d’assistante de direction dans une structure comme Cittanova-Sinopia, c’est à la fois assurer le bon fonctionnement de l’entreprise et faciliter la vie des collaborateurs des différentes agences en étant à leur écoute et en leur apportant les bons outils.

Et lorsque je raccroche ma casquette d’urbaniste, vous me retrouverez probablement baskets aux pieds à arpenter les routes, les chemins et les pistes d’athlétisme !

Dans la conclusion de son livre La revanche des villages, Eric CHARMES écrit « La vieille opposition entre villes et campagnes continue à dominer nos représentations, alors qu’elle ne donne plus sens aux réalités vécues. Elle obscurcit plus qu’elle n’éclaire les enjeux de l’aménagement et des politiques de solidarités entre territoire ». Au sein de Cittànova, c’est au travers de cette citation que j’essaye, en co-construction avec les élus, de réinventer, de questionner et de comprendre les territoires afin de faire ressortir leurs atouts et de palier à leurs faiblesses. Mon objectif : montrer le meilleur des territoires au travers des documents de planification et de prendre du recul sur nos représentations.


Cette manière de faire, empreint d’une forte sensibilité, est celle qui me guide aujourd’hui pour travailler le terrain sous mes pieds. Diplômé d’une maitrise en Urbanisme et Aménagement à l’Institut de Géoarchitecture de Brest, je fais mes premières armes en agence d’urbanisme sur des sujets qui touchent aux dynamiques démographiques et résidentielles. Je pousse ensuite la porte de Cittànova avec l’envie d’accompagner au plus près les collectivités dans la construction de leur projet de territoire. Un foisonnement d’idées, des scénarios concertés, des immersions (de préférence à pieds), une réflexion résiliente et prospective…, ce sont là autant d’ingrédients dont je me saisis au sein de ce collectif qui pratique un urbanisme non standardisé. Ce sont là autant de marqueurs qui font l’identité de la planification que je souhaite co-construire au quotidien.


J’ai travaillé près de 3 ans dans des collectivités à instruire des autorisations de droits des sols.
Si je suis « spécialisé SIG », j’ai avant tout une formation de géographe synonyme de multidisciplinarité. Le géographe est un touche-à-tout, un condensateur d’informations, qui relaie ses recherches visuellement pour un grand public.
Cela permet à la fois d’observer une certaine rigueur méthodologique et technique, et dans le même temps d’offrir la possibilité de prendre du recul, de transcrire un territoire en image, de mettre en valeur un sujet lié à un territoire.


Convaincue qu’un projet urbain réussi est le fruit d’une belle collaboration avec tous les acteurs et entre les membres de l’équipe, je rejoins l’équipe Sinopia en 2021 et mène des projets dans une approche transversale et partagée.

Chez Cittànova j'interviens dans des démarches du numériques, permettant de faciliter le partage, la collaboration, tant au sein de l'agence même mais surtout pour nos projets de territoires, au plus proche de leurs habitants. Nous développons donc une plateforme collaborative, de cartographie et de partage de documents, qui se veut de plus en plus complète pour répondre à différentes stratégies de communication, sensibilisation et participation.
A côté de cela, j'ai d'autres projets en cours, qui utilisent à la fois des compétences techniques, comme le développement d'une méthodologie de prise en compte des îlots de chaleur urbains dans nos démarches d'urbanisme, ou de la créativité, comme les illustrations et le design (puis le développement) du site de notre pôle communication : Realtà.


A travers l’obtention d’une maîtrise de géographie, je me suis intéressé aux peuplements et aux grands territoires. Un master en urbanisme m’a permis d’appréhender les modes et lieux de vie sous l’angle du rapport à la ville et de l’urbain. Enfin, un diplôme d’Etat en Architecture conclu par une Habilitation à la Maîtrise d’œuvre a enrichi ma perception des composantes fonctionnelles et urbaines d’une entité bâtie. Soit, un parcours de vie qui épouse les fondements de Cittànova : imbriquer les échelles, passer du grand territoire à la parcelle, du terrain à la poignée de porte. Voilà les fondements d’une gymnastique intellectuelle que nous essayons tous de mettre en œuvre à travers cette structure riche d’une multitude de personnalités aux profils variés.

Tout en profitant de cette douceur de vie, je décroche mon Master Villes et Territoires spécialité Villes, Habitat et politiques d’aménagement et depuis plus de 5 ans maintenant, je travaille dans le domaine de l’urbanisme où j’ai su m’y épanouir. J’aime profondément le métier que j’exerce, être urbaniste me permet de mettre au profil de la collectivité et de la société mes compétences pour (je l’espère) améliorer le monde de demain.
Avec Cittànova, je peux laisser libre cours à mon imagination pour accompagner les collectivités de façon innovante et novatrice dans leur projet de territoire, tout est mis en œuvre pour faciliter la compréhension des enjeux et l’implication des acteurs.
Mon péché mignon : les visites de terrain qui permettent de m’émerveiller sur les paysages régionaux en apprenant à connaitre les différents territoires, j’adore découvrir de nouveaux territoires, de nouvelles personnes. Je m’amuse des différentes anecdotes locales, des histoires de familles, des spécificités qui façonnent les communes et leur environnement.

L’échange, la transversalité, sont des valeurs qui me tiennent à cœur, et je les retrouve pleinement chez Cittànova. Je suis donc persuadé qu’ensemble, grâce à des valeurs comme celles-ci, ainsi qu’à la volonté des élus et des habitants des territoires, nous pourrons toujours faire nôtre ce vers d’Hölderlin : « Plein de mérites, mais en poète, l’homme habite sur cette terre » (Hölderlin, Œuvres, Gallimard, 1967, p. 939-941.).

Faisant souvent le parallèle avec mon autre passion qu’est la musique, je considère l’urbanisme comme un chef d’orchestre qui œuvre à mettre en musique toutes les composantes d’un territoire (ce qu’il a été et surtout ce qu’il sera).

Cette vocation « choisie » s’est manifestée à mon plus jeune âge et je suis encore reconnaissante de la chance qui m’est donnée de pouvoir l’exercer aujourd’hui au service de nos projets et territoires.
Répondre à des besoins, participer à la fabrique de nos lieux de vie, comprendre les usages, comprendre qu’il existe différentes « grilles » et manières de raisonner, sont les principaux leitmotivs qui me procurent le sentiment personnel d’agir et de me rendre utile aux autres.
Dans la continuité de mes études, j'ai mis un point d’honneur à axer le fil rouge de mon parcours professionnel sur la transversalité. C’est la raison pour laquelle, j’ai toujours choisi d’évoluer dans des structures pluridisciplinaires qui allient le triptyque « Architecture, Urbanisme et Paysage ». J’aime à dire que l’urbaniste doit pouvoir concevoir la ville en usant à la fois du crayon (urbanisme de conception/opérationnel) et de la sémantique (urbanisme de planification et règlementaire).
Chez Cittànova, je me retrouve dans les valeurs humaines et le souci d’un travail à haute valeur ajoutée. J’endosse une double casquette en intervenant dans les secteurs de la programmation et de la planification urbaine, et ce aux différentes échelles.
Mes petits + : la transversalité acquise me permet au mieux d’exercer mon rôle de conseil, l’écoute en toute humilité des besoins et attentes pour la réalisation d’un projet co-construit et partagé, la capacité à vulgariser un domaine technique. Je rajoute à cela une forte culture du client à laquelle j’accorde beaucoup d'importance.


Cette mobilité, mes parents me l’ont transmise puisque c’est après être passé par Pau, Lyon et Masseube, où j’obtiens un BTSA en Gestion et Protection de la Nature que je pose mes valises à Toulouse pour commencer une licence puis continuer sur un master d’Aménagement et Urbanisme spécialisé dans le développement territorial. Touchant aussi bien à l’urbain qu’au rural, c’est grâce à cette formation pluridisciplinaire que je me dessine un profil autour du ZAN et notamment sur le sujet des friches urbaines grâce à un stage réalisé à la Région Occitanie qui m’a permis d’évaluer le dispositif du fonds friche de la Région. Aujourd’hui, c’est en tant que chargé d’études urbanisme pour Cittànova, que j’accompagne les élus dans leurs projets de territoire pour faire face aux enjeux contemporains qui nous attendent.
C’est pour répondre aux nouveaux défis posés sur les territoires, comprenant une meilleure intégration des pratiques et besoins des habitants, une véritable prise en compte des transitions ou en passant par la mise en place de formes coopératives, que l’urbanisme durable et l’aménagement ont plus que jamais leurs rôles à jouer. Et c’est un réel plaisir de faire partie de l’équipe.

Elle vous accueille avec plaisir à l'agence de Bordeaux Cittànova avec toute son équipe !

C’est l’hybridation des disciplines et le passage vers des échelles plus urbaines, plus territoriales qui me font sentir à l’aise au sein de Sinopia, mais aussi -et surtout- les approches plus sociales et humaines, dont le projet ne peut se passer. Curieuse et à l’écoute, je suis convaincue que c’est à partir de celles et ceux qui vivent ces territoires que doit émerger le projet. Je rêve d’un monde où chaque habitant·e puisse réhabiter son territoire, au sens des biorégionalistes américains, où chacun·e puisse être capable de dessiner la coupe de sa vallée, comme l’aurait souhaité Patrick GEDDES. Et nous avons notre part à jouer ! Fervente défenseuse du patrimoine ordinaire, c’est à travers l’héritage de ce qui est déjà présent et des histoires de vie qui s’y sont déroulées que j’imagine les villes et territoires de demain, en cohérence avec les enjeux d’aujourd’hui.

En parallèle, vous m’apercevrez tantôt en train de grimper une colline, nager dans un lac, ou encore derrière les fourneaux. La mise en pratique de la polyvalence des espaces finalement 😁 .

Grâce aux différentes études territoriales produites durant mon parcours universitaire et professionnel, j’ai eu l’occasion d’analyser une grande diversité de territoires (du rural à l’urbain) ainsi que leurs spécificités locales. Ces expériences me permettent aujourd’hui de mettre mes compétences au service des élus, afin de les accompagner dans la construction d’un projet qui correspond à leur territoire.
Rejoindre Cittànova en tant qu’Urbaniste constitue à mon sens une opportunité de faire bouger les lignes, les documents d’urbanisme représentant l’un des principaux leviers d’action pour traiter des enjeux contemporains et agir contre le changement climatique.

J’ai commencé mes études supérieures en classes préparatoires littéraires, ce qui m’a donné la chance de découvrir la géographie, discipline que j’ai continué d’explorer à la fac, en région parisienne. Cette matière, en dialogue avec l’ensemble des sciences sociales, et qui s’articule autour de la question « Où ? », m’a non seulement passionné, mais m’a également permis de me situer socialement, économiquement, politiquement. J’ai ainsi compris que j’avais grandi dans un des vestiges d’un rêve né 50 ans auparavant, celui de la « modernisation de la société par l’urbain » (Jacques Donzelot, Quand la ville se défait, 2006). La géographie a donc incarné un outil de relecture voire de réinvestissement de mes jeunes années. L’étude politique, géographique du territoire, la cartographie, m’apparaissent ainsi aujourd’hui comme des avatars de ces jeux vidéo de stratégie au tour par tour que j’affectionnais dans ma jeunesse. (Toujours) passionné de matières plus « flottantes » à l’instar des lettres ou de la philosophie, la géographie m’a ancré dans le sol. Demeure néanmoins en moi un fort attachement à la poésie, à la rêverie et à l’intangible que permet l’étude de l’espace. Comme l’explique Gaston Bachelard dans La Poétique de l’espace (1957) : « L’espace saisi par l’imagination ne peut rester l’espace indifférent livré à la mesure et à la réflexion du géomètre. Il est vécu. »
La géographie m’ayant donné le goût de la pluridisciplinarité, j’ai décidé de poursuivre mes études à Sciences Po Bordeaux, où j’ai pu m’initier à de nombreux pans des sciences sociales qui m’étaient pour lors étrangers (sciences politiques, sociologie, droit, économie). Je m’y suis spécialisé, en master, en étude des politiques urbaines. Dans ce cadre, j’ai réalisé un projet avec des camarades de Sciences Po et des élèves architectes de l’EnsapBx, au service de la Communauté de communes du Val de Gers, sur le thème des « Nouvelles formes d’habiter le Val de Gers ». J’ai ainsi pu découvrir le contact avec les élus, le dialogue avec les architectes, le travail de terrain, ainsi que la planification spatiale. Afin de poursuivre et évoluer dans cette voie, j’ai postulé en stage à Cittànova, où j’ai pu progresser à tous niveaux (connaissance des enjeux géographiques et politiques locaux, cartographie, qualité de production des rendus, collaboration avec tous types de profils : paysagistes, environnementalistes…).

Je suis arrivée à Toulouse un peu par hasard, dans mon inconscient j’avais probablement la nostalgie des briques.
Après des expériences professionnelles dans l’architecture contemporaine et du patrimoine, j’ai décidé de m’orienter plutôt vers une échelle un peu plus grande, avec un regard plus attentif à ce qui entoure l’architecture. Aujourd’hui j’ai la possibilité de le faire avec Sinopia, où je peux développer cet intérêt en apportant mes vécus passés. La curiosité et l’envie de découverte me poussent à me questionner beaucoup et à aller plus loin dans les projets sur lesquels je travaille.



A travers mes expériences passées j’ai pu sillonner un panel de territoires varié : rural, périurbain, métropolitain et aussi littoral, où la diversité des enjeux permet d’être toujours en ébullition et d’élargir ses connaissances. Dans une volonté d’écrire des documents de planification opérationnels et personnalisés à chaque territoire, je me retrouve pleinement dans la démarche de Cittànova.


Tout petit, mon quotidien professionnel actuel se préfigurait dans mes jeux ou mes dessins, consistant en tout temps à imaginer bâtiments, infrastructures, vies de village, ou paysages. Curieux, petit à petit passionné de géographie, d’histoire, de sociologie, j’intégrais Sciences Po Bordeaux dès la sortie de mon lycée tourangeau afin d’assouvir un désir de savoirs et de clés de compréhension du monde qui m’entoure. Naturellement, après un intermède d’un an à l’Université Pablo de Olavide de Séville, en Espagne, c’est vers le master Stratégies et Gouvernances Métropolitaines que je décidais alors de m’orienter.
Au gré de mes cours puis de mes stages, en agence d’urbanisme puis auprès d’une équipe de chercheurs spécialisés sur l’exode urbain et les territoires en décroissance en Occitanie, s’ouvrait le champ de mes compétences et de mes intérêts, jusqu’à un retour en Centre-Val-de-Loire, chez Cittànova Tours, où j’éprouve un réel enthousiasme à accompagner les élus autour de cette région qui m’est chère.

Ma formation se poursuit au sein d’un master franco-chinois à l’ENSAV, puis avec de stages et expériences professionnelles dans des agences internationales, me permettant d’élargir les échelles de réflexions. La planification territoriale est pour moi une manière de faire de l'architecture, se placer en amont de la construction pour l’anticiper et la faciliter.
Selon moi, l’immersion dans les territoires est essentielle pour faire naître les réflexions : se promener, arpenter, photographier, capter des sons, rencontrer les habitants… Afin de mobiliser les acteurs dans le développement ou la redynamisation de leurs territoires, communes ou petites villes. Ensuite, l'accompagnement des acteurs du territoire est primordial, le rôle de Cittanova est de questionner et de comprendre ces enjeux complexes, mais aussi de transmettre et faciliter le dialogue entre tous les acteurs. Réfléchir collectivement sur la planification de nos territoires, et avec la pluralité des profils que l’on retrouve chez Cittanova, est pour moi la meilleure manière d’aborder les problématiques contemporaines comme l'adaptation aux dérèglements climatiques.

Formée pendant 6 ans en gestion des espaces naturels et gestion des territoires, je travaille avec passion depuis 15 ans sur des territoires et des projets variés afin de guider les porteurs de projets à bien intégrer la démarche « Eviter, Réduire, Compenser ».
Au fur et à mesure des projets et des échanges avec la maîtrise d’ouvrage, je me suis rendu compte du lien rompu avec la nature (biophilie) et parfois de la méconnaissance de tout ce qui avait trait aux milieux, aux espèces et leurs différentes interactions. J’ai également pris conscience qu’on opposait souvent écosystème « urbain » et écosystème « naturel » alors que des liens et des connexions sont possibles et nécessaires.
Dans nos métiers, travailler dès l’amont du projet avec les urbanistes, les paysagistes, les géographes, les ingénieurs…en partageant nos visions, nos compétences, nos expériences conduisent à un projet ancré à son territoire et respectant ces spécificités.
Aujourd’hui, je m’investis particulièrement sur le développement de la nature en ville pour en faire une composante essentielle dans tous types de projets : plan guide urbain, projet de renouvellement urbain, stratégie de biodiversité, schéma de cohérence nocturne.
J’ai à cœur de partager et de faire adhérer que l’environnement n’est pas une contrainte mais plutôt un enjeu qui multiplie les opportunités de fabriquer des projets urbains et/ou des projets de territoires, qui sont alors de formidables démonstrateurs alliant le développement de territoires à différentes échelles (de la parcelle à la communauté de communes), le bien-être des habitants et le développement de la biodiversité.
Cet accompagnement se traduit par des documents stratégiques, de la concertation au travers d’ateliers et/ou de balade urbaine et nature avec tout public pour co-construire ensemble le projet et aussi parfois réinterroger son opportunité face à notre monde qui change.
C’est donc avec enthousiasme que je rejoins Cittànova pour travailler en étroite collaboration avec une équipe engagée, sur des projets variés, continuer d’apprendre mais aussi bousculer mes habitudes.
J’espère œuvrer avec Cittànova à participer, concrétiser des projets, responsables et viables pour les générations futures ainsi que protéger cette biodiversité dont nous faisons tous partie.
À l’origine
« Catherine de Médicis avait prévu de relier le Louvre à son palais tout neuf des Tuileries. […] Sa mort, en 1589, avait interrompu les travaux. À peine installé dans sa capitale, Henri IV s’empresse de les reprendre et d’en accroitre l’ambition. Le 1er janvier 1608, la plus longue galerie d’Europe est inaugurée. Si le rez-de-chaussée accueille des soldats, Henri IV ouvre l’entresol et le premier étage aux artistes et aux artisans les plus réputés ou prometteurs du royaume. À chacun, il offre un logement et un atelier. En quelques semaines, tout ce qui invente et crée en France installe au Louvre ses pinceaux et ses scies, ses stylets et ses tours. »
Lire plusExtrait de l’ouvrage « Le Notre : Portrait d’un homme heureux » d’Erik Orsenna